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mercredi 16 septembre 2009

CL-EURO : Inter et Barça dos à dos !



Agences- Opposés ce mercredi soir à Giuseppe Meazza lors de la première journée de la Ligue des champions, l'Inter Milan et le FC Barcelone se sont quittés dos à dos (0-0), malgré une nette domination des Catalans. Un résultat qui fait les affaires du Dynamo Kiev, tombeur en fin de match de Rubin Kazan (3-1) grâce à des buts de Yussuf (70e), Magrao (80e) et Gusev (85e), et donc leader du groupe F.


Le choc des titans entre l'Inter Milan et le FC Barcelone a accouché d'une souris à San Siro. La partie, trop souvent verrouillée dans la surface intériste, n'a pas atteint des sommets, malgré l'outrageuse domination du Barça, le tenant du titre. Les deux équipes se sont neutralisées (0-0) et l'équipe de Guardiola n'a jamais trouvé la clé face à une formation nerazzurra aussi rigoureuse devant son but qu'amorphe dans l'animation offensive. Ce nul n'est une mauvaise affaire même si le Dynamo Kiev a déjà pris le large après son succès sur le Rubin Kazan (3-1).

Ibra a tenté, Eto'o effacé

Le match dans le match entre Samuel Eto'o et Zlatan Ibrahimovic, les acteurs du plus grand chassé-croisé de l'été, a tourné en faveur du Suédois, qui avait l'avantage de connaître San Siro comme sa poche, contrairement à son homologue. Le néo-Catalan s'est beaucoup plus montré mais il n'a pas eu la réussite. Ses anciens coéquipiers l'avaient forcément à l'oeil et il faut bien avouer qu'il n'a pas encore bien assimilé toutes les astuces du jeu en mouvement de ses coéquipiers. Cela ne l'a pas empêché de mettre Julio César plusieurs fois à l'épreuve (8e, 45e, 47e et 72e). Tout comme Messi (2e, 9e), qui a retrouvé ses jambes après un intermède très laborieux avec sa sélection, et Keita (41e, 62e).

Et l'Inter dans tout ça ? Le club italien, qui n'a remporté aucun de ses six derniers matches de Ligue des champions mais qui est toujours invaincu à domicile face aux clubs espagnols, n'a pris aucun risque. Pas étonnant donc qu'Eto'o n'ait rien vu venir. Le Camerounais n'a pas eu une seule occasion à se mettre sous la dent. Maicon (12e), Milito (29e), Sneijder et Stankovic (66e) ont profité de quelques contre-attaques. Mais en vain.



L'affiche était alléchante, enfin alléchante seulement. Car après le choc de la soirée qu'ont proposé l'Inter et le FC Barcelone, une seule idée vient à l'esprit. Pour un grand match, il faut deux grandes équipes. A Giuseppe Meazza, il n'y en avait qu'une seule, le FC Barcelone. La faute à une équipe de l'Inter bien regroupée mais aussi à un Zlatan Ibrahimovic en mode mineur. La première occasion de la partie, en faveur du Barça et procurée par un phénoménal et infatigable Lionel Messi (2e), a d'ailleurs donné un avant gout assez piètre de la rencontre où Barcelone a joué et l'Inter s'est contenté d'attendre la moindre faiblesse de son adversaire. Maîtres du ballon et du jeu (66% de possession de balle sur l'ensemble du match), les hommes de Josep Guardiola ont tenté, combiné, surpris, accéléré tant que cela était possible.

Face à eux, un gros bloc défensif symbolisé par l'abattage de Javier Zanetti, Thiago Motta et Sulley Ali Muntari prenait place. Les protégés de "Ze" Mourinho ont alors étendu leurs barbelés sur toute la largeur du terrain et n'ont surtout par permis à leur ancien coéquipier Zlatan Ibrahimovic de voir le jour. Le génialissime attaquant suédois n'a jamais su être dans le bon tempo, celui de ses partenaires, amateurs de jeu rythmé, de rythme endiablé, de passes courtes et de courses incessantes à l'approche de la zone de vérité. Souvent pris à défaut, que ce soit par des positions de hors-jeu ou par des fautes, "Ibra" a fait ce qu'il a pu mais n'a pas été capable de se montrer décisif comme un buteur de sa classe doit l'être. Il a également montré ainsi qu'il doit encore se fondre dans le collectif tenant du titre.

En manque d'efficacité, Guardiola a dû décrocher Messi, à nouveau, de sa place d'ailier de débordement pour soutenir et mieux servir Ibrahimovic. Le schéma consistant à placer Messi en numéro 10 et placer son compère et Henry à la pointe de l'attaque, a ainsi été proposé sans que finalement un but ne vienne récompenser l'outrageante domination du Barça. Mais que pouvait-on espérer de mieux entre une formation "en construction" dixit Mourinho et le tenant du titre qui se cherche un nouveau souffle depuis le départ de son formidable matador Samuel Eto'o?

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