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lundi 15 juin 2009

المنتخب الإيطالي يقلب تأخره أمام نظيره الأمريكي إلى فوز مثير في كأس القارات

أحبط المنتخب الإيطالي مخطط نظيره الأمريكي وتغلب عليه 3/1 في المباراة التي جمعت بين الفريقين اليوم الاثنين على استاد "لوفتوس فيرسفيلد" بمدينة بريتوريا ضمن الجولة الأولى من مباريات المجموعة الثانية لبطولة كأس القارات لكرة القدم التي تستضيفها جنوب أفريقيا حتى 28 حزيران/يونيو الجاري.

وشهدت المجموعة الثانية في وقت سابق اليوم فوزا مثيرا للمنتخب البرازيلي على نظيره المصري 4/3 .

وبذلك يتصدر المنتخب البرازيلي المجموعة الثانية برصيد ثلاث نقاط ، بفارق الأهداف أمام إيطاليا صاحبة المركز الثاني ، فيما يظل المنتخبان الأمريكي والمصري بلا رصيد من النقاط.

وانتهى الشوط الأول بتقدم الفريق الأمريكي بهدف أحرزه لاندون دونوفان من ضربة جزاء قبل أن يستغل الفريق الاتزوري النقص العددي في صفوف منافسه العنيد ، بعد طرد لاعبه ريكاردو كلارك ، وينجح في حسم المباراة لصالحه بثلاثة أهداف حملت توقيع جيوسيبي روسي (هدفين) ودانييلي دي روسي








S'il en est forcément un qui ne prendra pas la rencontre contre les USA par dessus la jambe, c'est bien Giuseppe Rossi. Présent dans le groupe de l'Italie pour la Coupe des Confédérations, l'attaquant de Villarreal a d'abord foulé le sol américain, avant de découvrir l'Europe. Né à quelques kilomètres de New York, ce dernier voudra bien faire pour l'entrée en lice des champions du monde 2006 contre les Américains lors de cette compétition censée préparer le Mondial 2010 en Afrique du Sud

Quand il a dû faire un choix cornélien, Giuseppe Rossi n'a pas hésité longtemps entre les Etats-Unis, le pays qui l'a vu naitre, et l'Italie, son pays d'origine quand il a atterri à Parme pour parfaire sa formation de footballeur. Après avoir écumé toutes les sélections de jeunes avec l'Italie, Giuseppe Rossi a finalement enfilé le maillot de la Squadra Azzurra, pour la première fois, le 11 octobre 2008. Ce jour-là, à Sofia, les champions du monde 2006 se déplaçaient pour défier la Bulgarie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 et décrochaient un bon résultat nul (0-0). Entré en jeu à la 68e minute de jeu pour succéder à Antonio Di Natale, l'attaquant de Villarreal fêtait donc sa première sélection et mettait un terme aux espoirs des Américains de le voir revêtir le maillot de leur sélection.

Si Giuseppe Rossi compte maintenant cinq sélections sous le maillot de la Nazionale, il aurait tout aussi bien pu accompagner Donovan et consorts lors de cette Coupe des Confédérations. Fils d'immigrés italiens, l'avant-centre est en effet né le 1er février 1987 à quelques kilomètres de New York, à Teaneck exactement, dans le New Jersey. Celui qui a finalement découvert le "soccer" sur la terre américaine prend ensuite la poudre d'escampette pour traverser l'Atlantique et rejoindre Parme afin de compléter sa formation de futur footballeur professionnel.

Rossi: "Les États-Unis représentent beaucoup pour moi"

De 2000 à 2004, l'actuel numéro 22 de Villarreal apprend toutes les ficelles avant de continuer sa visite de l'Europe pour finalement rebondir à Manchester United avant un passage éphémère à Newcastle, aujourd'hui relégué en Coca-Cola Championship. De retour à Parme en 2007 pour une demi-saison, le buteur signe ensuite pour Villarreal où il évolue encore cette saison. Auteur de 28 réalisations en 79 matches sous le maillot du Sous-marin jaune, c'est tout naturellement que Marcello Lippi pense à lui pour ajouter de la vitesse et de la percussion à une attaque transalpine qui ne manque pas de puissance avec les gabarits de Luca Toni et Vincenzo Iaquinta.

Appelé pour disputer cette Coupe des Confédérations, Giuseppe Rossi retrouvera donc ce lundi
les Etats-Unis pour cette première rencontre du groupe B. Une rencontre qui ne devrait être qu'une formalité pour une Squadra championne du monde en titre après sa victoire aux tirs au but contre la France à Berlin en 2006 (1-1, tab : 5-3). Largement dominatrice dans les face à face contre les USA (trois victoires pour trois nuls en six rencontres), l'Italie pourrait faire confiance à ses remplaçants et notamment à son attaquant expatrié en Espagne.

Interrogé sur le site officiel de la Fifa, l'Italien confirme attendre avec impatience cette rencontre contre la patrie qui l'a vu naitre. "Les États-Unis représentent beaucoup pour moi", confiait ainsi Rossi, avant de poursuivre : "C'est là que je suis né et toute ma famille y vit encore. Mais mon rêve a toujours été de jouer pour l'Italie. C'est quelque chose que j'avais en moi. Pour moi, le choix était très difficile. J'ai estimé que la meilleure décision à prendre était d'essayer de jouer pour l'Italie. En tant que footballeur, vous voulez toujours évoluer au plus haut niveau. Les États-Unis sont une très bonne équipe et
je dois dire que l'invitation à jouer pour eux m'a beaucoup flatté. Mais la bonne décision pour moi était l'Italie." Et quoi de mieux pour ce globe-trotter du ballon rond que de jouer les USA avec l'Italie et ce, en Afrique du Sud

CdC : Italie/USA, 3-1 : l’Italie sauvée par ses jeunes

D’abord mal barrée et décevante comme à chaque fois qu’un tournoi montre le bout de son nez, l’équipe de Lippi s’en est sortie sans trop pavoiser face aux Ricains. En même temps, elle aurait pu gagner 5-1. La leçon du jour ? Que Marcello vire les vieux et laisse faire les jeunôts : c’est eux qui ont fait tout le boulot.

Tout le monde semble l’avoir oublié, mais c’est bel et bien la sélection américaine qui posa le plus de problèmes à l’Italie il y a trois ans en Allemagne lors de son chemin victorieux vers la Jules Rimet. Le match, placé en poule, avait fini sur un vilain 1-1 marqué par l’expulsion de Daniele De Rossi, coupable de coup de coude sur adversaire lancé dans les airs. Seize ans plus tôt, au bled, il avait déjà fallu Toto Schillaci pour que les Italiens arrivent à se défaire des Américains. Et ne pas oublier non plus que la Nazionale avait souffert sueurs et larmes lors du Mondial cow-boy de 94, traçant sa route vers une finale dramatique à coups de buts à la dernière minute et de cartons rouges baroques.

Tout ça pour dire quoi ? Qu’un match USA-Italie a toujours une bonne tête d’affiche étrange. Peut-être parce qu’il oppose le pays le plus protestant de la planète foot au plus catholique. Peut-être aussi parce que c’est une sorte de derby. La preuve encore ce soir. A Pretoria, après que les Américains ont mené 1-0 sur pénalty bien que réduits injustement à dix depuis quelques minutes, c’est Giuseppe Rossi et nul autre, le kid du New Jersey au passeport rital, qui a permis à l’équipe de Lippi de se remettre dans le match. La suite, elle, était facile à deviner : ça finirait a priori en 2-1. Bon, ça a fini en 3-1. L’air de l’Afrique, sans doute.

Marcello Lippi avait prévenu qu’il ne venait pas ici pour gagner la compétition, mais pour prendre la température d’un peu tout : les stades, les hôtels, les restaurants, les adversaires, et ses propres joueurs. Les matches ? Des entraînements, et encore, avait-il annoncé, en soulignant d’une boutade que l’équipe qui gagne la Coupe des Conf ne fait jamais grand chose au Mondial suivant.

Au bout de 90 minutes à peine, il doit être satisfait de ce qu’il a vu. Car si son Italie n’a pas été très belle à voir -euphémisme-, au moins s’est-elle montrée instructive. Partie avec ses vieux (quasiment que des champions du monde sur le terrain au coup d’envoi), la Squadra Azzurra a commencé à envoyer du jeu en deuxième période, au moment pile de l’entrée en jeu des jeunes Giuseppe Rossi et Riccardo Montolivo (deux buts pour le premier, des ouvertures pour le second, des courses et de la justesse technique pour les deux). Le signe qu’il fera bon mettre de la chair fraîche dans cette équipe si l’Italie entend faire quelque chose de valable l’an prochain à la coupe du monde. D’ailleurs, c’est Daniele De Rossi, le plus jeune des cadres, qui a offert la victoire aux Italiens, d’une bonne petite frappe croisée des familles, avant que le petit attaquant de Villarreal ne s’offre un doublé pour le fun. C’est à regretter que Marcello n’ait pas puisé plus largement encore dans le vivier des Espoirs.

A part ça, la confirmation que Chiellini concède encore trop de fautes, que Pirlo est indispensable (une action de grande classe avec passe dé’ à la clef pour Rossi), Gattuso et Camoranesi cramés, Grosso un autre joueur dès qu’il quitte Lyon, Iaquinta limité, Toni définitivement trop lent, Gilardino un peu léger ; et celle, toujours aussi déprimante, que les États-Unis sont une équipe plus que correcte, organisée et athlétique, mais sans aucun joueur qui sente un tant soit peu le football. Et dire qu’ils en sont encore à se demander pourquoi Giuseppe Rossi a préféré prendre la nationalité italienne au détriment de la leur.

Italie 3-1 États-Unis

Buts : Donovan (USA, 42ème), Rossi (58ème, 90ème), De Rossi (72ème)

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