
Le bon coup des Girondins de Bordeaux. Les champions de France ont trouvé les ressources nécessaires pour revenir à la marque après l'ouverture du score de Vicenzo Iaquinta. C'est Jaroslav Plasil, auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs, qui a délivré les siens.
Ligue des Champions - Phase de poule - Groupe AJuventus Turin - Girondins de Bordeaux 1-1
Buts : Iaquinta (63e) pour la Juventus ; Plasil (75e) pour Bordeaux
Les Girondins de Bordeaux ont retenu les leçons du passé. Les partenaires de Yoann Gourcuff, sévèrement battus par Chelsea l'an dernier lors de leur entame de Ligue des Champions (4-0), ont cette fois livré une belle bataille à la Vieille Dame et repartent de Turin avec un point, qui pourrait s'avérer précieux dans quelques semaines (1-1).
La baraka de Ramé, Plasil en renard
Les hommes de Laurent Blanc, invaincus depuis près de six mois et lauréats de 16 de leurs 17 derniers matchs, ont tenu la dragée haute aux Bianconeri, co-leaders en Serie A et auteurs d'un carton plein en trois journées, remportant deux succès de prestige contre les Giallorossi (1-3) et les Biancocelesti (0-2). Ce sont eux qui ont dominé les débats pendant près d'une heure avant de faire le dos rond pendant 20 minutes alors que les locaux montraient (enfin) leur véritable visage. Iaquinta, bien lancé en profondeur par Cannavaro, ouvrait d'ailleurs la marque d'une frappe croisée que ne pouvait sortir Ramé, entré en jeu peu auparavant à la place de Carrasso, blessé, au plus fort de la domination des troupes de Ciro Ferrara (1-0 ; 63e).
Le buteur de la Nazionale se rachetait après avoir raté le coche dix minutes auparavant en manquant le cadre alors qu'il avait fait le plus dur en effaçant l'ex-portier du Téfécé (51e). Les Bianconeri poursuivaient sur leur lancée mais tombaient sur un Ramé, décisif (64e et 67e). Les joueurs au Scapulaire n'étaient pas au mieux, mais n'avaient qu'un but de retard. Buffon retardait l'échéance d'un arrêt magistral sur une une frappe du gauche de Fernando (68e). A la réception d’un coup-franc de Gourcuff et prolongé par Fernando, Plasil se jetait au second poteau pour finalement égaliser (1-1, 75e). Une réaction de champion de France, plutôt logique tant Diarra et les siens, plus solidaires que jamais, faisaient mieux que se défendre. Sous la pluie, la Juventus manquait l’occasion de reprendre l’avantage mais la transversale repoussait une ultime tentative de Marchisio (88e). Ciro Ferrara connait son premier couac après cinq victoires de suite depuis son arrivée sur le banc en mai dernier. Pour Bordeaux, ce point vaut de l'or et offre des perspectives alléchantes pour la suite de la compétition.
Les déclaration d'après-match :
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux) : "Outre le résultat très satisfaisant, je retiens la manière dont on a joué, la maitrise et l'envie. Les leçons de l'année dernière nous ont servis ce soir. La Ligue des Champions est une motivation supplémentaire pour les joueurs, tout le monde veut jouer et se confronter aux meilleurs joueurs européens. J'ai senti une équipe qui n'avait pas de timidité face à la Juve dès le début du match, il faudra faire la même chose contre le Bayern et contre la Juve à la maison".
La baraka de Ramé, Plasil en renard
Les hommes de Laurent Blanc, invaincus depuis près de six mois et lauréats de 16 de leurs 17 derniers matchs, ont tenu la dragée haute aux Bianconeri, co-leaders en Serie A et auteurs d'un carton plein en trois journées, remportant deux succès de prestige contre les Giallorossi (1-3) et les Biancocelesti (0-2). Ce sont eux qui ont dominé les débats pendant près d'une heure avant de faire le dos rond pendant 20 minutes alors que les locaux montraient (enfin) leur véritable visage. Iaquinta, bien lancé en profondeur par Cannavaro, ouvrait d'ailleurs la marque d'une frappe croisée que ne pouvait sortir Ramé, entré en jeu peu auparavant à la place de Carrasso, blessé, au plus fort de la domination des troupes de Ciro Ferrara (1-0 ; 63e).
Le buteur de la Nazionale se rachetait après avoir raté le coche dix minutes auparavant en manquant le cadre alors qu'il avait fait le plus dur en effaçant l'ex-portier du Téfécé (51e). Les Bianconeri poursuivaient sur leur lancée mais tombaient sur un Ramé, décisif (64e et 67e). Les joueurs au Scapulaire n'étaient pas au mieux, mais n'avaient qu'un but de retard. Buffon retardait l'échéance d'un arrêt magistral sur une une frappe du gauche de Fernando (68e). A la réception d’un coup-franc de Gourcuff et prolongé par Fernando, Plasil se jetait au second poteau pour finalement égaliser (1-1, 75e). Une réaction de champion de France, plutôt logique tant Diarra et les siens, plus solidaires que jamais, faisaient mieux que se défendre. Sous la pluie, la Juventus manquait l’occasion de reprendre l’avantage mais la transversale repoussait une ultime tentative de Marchisio (88e). Ciro Ferrara connait son premier couac après cinq victoires de suite depuis son arrivée sur le banc en mai dernier. Pour Bordeaux, ce point vaut de l'or et offre des perspectives alléchantes pour la suite de la compétition.
Les déclaration d'après-match :
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux) : "Outre le résultat très satisfaisant, je retiens la manière dont on a joué, la maitrise et l'envie. Les leçons de l'année dernière nous ont servis ce soir. La Ligue des Champions est une motivation supplémentaire pour les joueurs, tout le monde veut jouer et se confronter aux meilleurs joueurs européens. J'ai senti une équipe qui n'avait pas de timidité face à la Juve dès le début du match, il faudra faire la même chose contre le Bayern et contre la Juve à la maison".
Le milieu de terrain malien de la Juventus Turin, Mohamed Sissoko, qui revient progressivement de blessure, a été impressionné par la prestation des Girondins de Bordeaux (1-1), ce mardi en Ligue des Champions.
"C’est vrai qu'hier Bordeaux nous a posé des problèmes. Ils ont bien joué au ballon. Franchement, ils m’ont impressionné. Je ne m’attendais pas à ça. J’ai un peu discuté avec Alou (Diarra, ndlr). Je l’ai félicité de son match et j’espère être face à lui lors du match retour", a expliqué sur les ondes de RMC Mohamed Sissoko avant de revenir sur les objectifs de la Vieille Dame : " Cette année, notre objectif, c’est le Calcio. Après, on va voir ce que l’on peut faire et où est-ce que l’on peut aller en Ligue des Champions ? On a un groupe extraordinaire, c’est vrai. Il y a des bons joueurs. Cette année, on va au moins essayer de concurrencer l’Inter".
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