Un match un peu bizarre où le ST pouvait cartonner et l’USM…égaliser
Stade olympique d’El Menzah. Public peu nombreux. Pelouse moyenne. Temps chaud. Arbitrage flottant de Kacem Ben Naceur. ST bat USM 1-0 (mi-temps 1-0).
ST : Jridi, Charni, Rehouma, Zaïri, Hosni, Ibrahima Bâ, Tambadou, Tej, Jedidi (Khmir 70’), Riahi, Guelbi (Alvès 60’)
USM : Brik, Bouchnia, B. Belgacem, Dimitri (Bouzgarrou 49’), Hmani, Hannachi, Kaouam, Ouni (Trabelsi 70’), Wahbi (Boukaraâ 25’), Lahouami, Essifi
Entendons-nous bien : au vu du match, le Stade Tunisien pouvait obtenir une large victoire. Et s’il n’y est pas parvenu, c’est essentiellement à cause d’une certaine légèreté offensive de l’ensemble du Bardo et de cette inexpérience qui fait qu’il n’a pas su achever un adversaire méconnaissable. Oui, parfaitement méconnaissable car on a rarement vu une formation monastirienne au jeu aussi effrité, aussi démotivée et, en tout cas, aussi peu consistante.
Pourtant, cette même équipe pouvait égaliser et remporter le gros lot en seconde mi-temps quand elle a quitté sa zone et réellement cru en ses chances. Comme elle pouvait être cartonnée quand demis et attaquants stadistes avaient bénéficié d’énormes espaces et de supériorité numérique, à l’instar de cette action en fin de rencontre qui vit six joueurs du ST se retrouver face à trois défenseurs monastiriens.
Renonciation, application, inefficacité
C’était un peu là les faits dominants de cette première mi-temps avec une USM étrangement frileuse et renonciatrice et un Stade Tunisien appliqué et travailleur, mais sans grande efficacité. Pourtant, les Stadistes avaient opposé au 4-4-2 classique de leurs adversaires un 3-5-2 qui se transformait rapidement, une fois en possession du ballon, en 3-4-3 et même en 3-3-4 avec Tej et Jedidi sur les côtés (mais qui piquaient également volontiers vers le centre), Guelbi et Riahi en axiaux. Mais bien qu’en constante progression sur ce plan, le jeu du Stade Tunisien manque encore de puissance et de percussion. En revanche, son jeu défensif se stabilise avec l’aide active d’Ibrahima Bâ et Tambadou qui font du très bon travail au niveau de la couverture et de la récupération.
Et l’USM dans tout cela ? Etrange attitude défensive qui a été la sienne mais aussi étrange constat que de voir s’évaporer son jeu bien léché et solide. Le changement d’entraîneur ? Trop facile car, à vrai dire, l’USM est à la recherche de soi-même depuis le début de saison.
Débridé
Alors, à force de remettre cela, le ST est parvenu en fin de première mi-temps à ouvrir le score grâce à un corner de Jedidi et une superbe tête au premier poteau de Guelbi. Auparavant, la formation du Bardo rata bon nombre d’opportunités alors que son adversaire avait du mal à poser son jeu et même à aligner trois passes de suite.
Sûrement sermonnés par leur coach, les visiteurs foulèrent la pelouse en seconde mi-temps avec de bien meilleures intentions. Ils avancèrent d’un cran leur champ d’action, contraignant leurs adversaires au repli. Ceci se traduisit par des occasions aux alentours de la 50’, de la 69’ et de la 79’. Mais à ce jeu, les Monastiriens se découvrirent et faillirent payer très cher les contres stadistes.
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