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samedi 12 septembre 2009

L1 : L’Espérance n’a fait qu’une bouchée du CS Sfaxien






Match avancé de la cinquième journée de L1. L’Espérance Sportive de Tunis bat le Club Sportif Sfaxien : 4/0. Réalisations de Bienvenu, Ben Youssef, Darragi et Eneramo. Grande prestation sang et or. Enorme match de Youssef Msakni. CS Sfaxien battu sur tous les plans. Sans Nafti, l'attaque sudiste n'a aucun argument. Da Silva expulsé.


EUROGOAL-
Grande ambiance, grande affluence, rythme élevé et un Eurogoal signé Henri Bienvenu. Espérance de Tunis-CS Sfaxien est un spectacle. Le but sang et or, n’aura pas de mal à figurer dans le top 3 des plus belles réalisations de cette saison. En plus de donner l’avantage aux sang et or, ce but met deux choses en évidence : quand ils sont en confiance, les avants de Benzarti s’épanouissent sur le terrain et font étalage de toute leur technique. Le latéral Harisson Afful justifie pleinement son recrutement. Agressif et solide, c’est de ses pieds qu’est parti la passe décisive, que Bienvenu s’est chargé de déposer dans les filets de Ratouli, après avoir mis son défenseur dans le vent.

ESPERANCE SANS PITIE- Les sudistes répliquent et Da Silva perd son duel face à Naouara, titularisé contre toute attente. Par la suite, c’est au tour de l’ex Kamel Zaiem de donner des frissons à ses anciens supporters, mais son coup franc passe juste au dessus de la transversale. Deux ratages qui coûteront très cher aux coéquipiers de Mrabet, puisque dans la foulée, l’Espérance fait le break grâce à son nouveau joueur Syam Ben Youssef, qui déjoue le hors jeu et bat à nouveau le keeper sfaxien. Msakni, auteur d’une excellente mi-temps donne un coup de reins, laisse ses défenseurs derrière, mais Ratouli dit non au 3/0. Le black-out de la défense du CSS continue et elle fait encore tilt à la 38’. Eneramo bat Ben Amor, mais Ratouli repousse le tir piqué. Le nigérian centre sur la tête de Darragi qui plie le match sous les yeux d’Ait Joudi, impuissant.

POKER- Nom : Eneramo. Profession buteur. Avec une telle prestation, le nigérian ne pouvait pas manquer à l’appel. C’est chose faite à la 50’, quand il n’avait plus qu’à pousser le ballon dans les filets à quelques centimètres d’un Ratouli au tapis, suite au bolide de Chemmam. Dès lors, pour l’Espérance, le reste de cette rencontre n'est plus qu'une simple formalité et une partie de plaisir. Un calvaire pour le CS Sfaxien, qui, comme si tout cela ne suffisait pas, termine le match à dix après l'expulsion de Da Silva. Match référence pour les sang et or. Soirée à oublier pour les sudistes.


L’art de transformer une victoire en triomphe
Euphoriques, les «Sang et Or» l’ont été à souhait au grand dam d’un CSS à la recherche de son meilleur équilibre

Des matches de ce genre on en redemande. Espérance-Club Sportif sfaxien a tenu en haleine, même si le suspense a manqué et que l’équipe de Aït Djoudi a raté son rendez-vous. Autant, en effet, l’Espérance a impressionné par la qualité de son jeu et son efficacité, autant le Club Sfaxien a déçu sur toute la ligne. Nous sommes tenus de rappeler au passage que certains indices ne trompent pas. Durant la trêve, l’Espérance s’est refait une santé en gagnant tous ses matches amicaux et surtout en comblant ses défaillances à certains postes et nous reviendrons là-dessus. Dans le camp opposé, la métamorphose du CSS inquiète réellement. Après un cinglant 6-1 face à l’ASK lors de la journée inaugurale, l’équipe commence à rentrer dans les rangs, notamment à l’issue d’une seconde défaite consécutive.

EST : la montée
en puissance

Aujourd’hui, la richesse de l’effectif «sang et or» offre l’embarras du choix à Faouzi Benzarti. Revenons donc aux nouvelles recrues et aux changements opérés au sein du onze rentrant. Dans les buts d’abord, Wassim Naouara a prouvé qu’il méritait sa titularisation. Doté d’un bon gabarit et d’une présence dans la cage, l’ex de Korba a su attendre son heure. Il est sans doute parti pour un long bail dans les buts. En défense maintenant, les réglages nécessaires ont été apportés. Sur le flanc droit où le Ghanéen Harrisson n’a rien à voir avec Janvier. Au niveau de l’axe central enfin où l’ex-Bastiais Siam Ben Youssef a su profiter du forfait de Abdi pour réussir sa «première».
Tous ces réglages ont permis à l’Espérance de retrouver son équilibre. Face au CSS, la suprématie des «Sang et Or» était évidente, même si Darraji n’a vraiment pas évolué sur sa valeur malgré son but de la tête (le troisième de l’EST). Mais il y avait Msakni qui a étalé son talent au service de son équipe.
Sûre d’elle, l’Espérance a maîtrisé son sujet de bout en bout. Elle a imposé son rythme à l’adversaire, pour le surprendre d’entrée de jeu et le déboussoler ensuite.
La manière dont a été réussi le premier but de Bienvenu atteste de la qualité du collectif espérantiste. Désormais, mieux équilibrée dans ses lignes, l’Espérance a prouvé qu’elle sait transformer une victoire en triomphe.
Autre point important et qui n’est pas des moindres, c’est celui de l’adaptation des nouvelles recrues. Siam Ben Youssef et Harrisson se sont vite moulés dans le dispositif espérantiste pour apporter le plus escompté. L’Espérance vit aujourd’hui de certitudes et elle est bien partie pour défendre ardemment son titre de champion.

Le CSS inquiète

Pour son second déplacement à Tunis, le CSS a essuyé une seconde défaite après celle face au Club Africain. Quand une équipe perd deux chocs de suite, cela donne matière à réflexion et devient inquiétant. L’échec subi face à l’Espérance laisse cependant perplexe. Le CSS malmené a perdu de sa verve. Aït Djoudi, le coach, a donné l’impression de balbutier avec son effectif. L’entraîneur algérien a décidé face aux «Sang et Or» de se passer des services de pas moins de trois titulaires, en l’occurrence Heykel Guemamdia (rentré tardivement en seconde mi-temps à la place de Sauma Naby), Fatah Gharbi et Emir Hadj Messaoud, soit trois piliers de l’équipe. Première gaffe sans doute. La seconde erreur est d’avoir permuté les postes de certains joueurs, à commencer par Chady Hammami qui a été sacrifié sur le flanc droit de la défense, un rôle qui ne lui sied guère. L’entraîneur du CSS a revu ses plans pour faire revenir Hammami à l’entrejeu en seconde période et le remplacer par Chaker Bergaoui sur le côté droit. Une permutation qui a certes donné une meilleure assise à l’équipe mais la cause était entendue dès la première mi-temps. Sincèrement, le CSS n’avait plus les moyens de revenir dans le match.
Passant d’un 4-5-1 au traditionnel 4-4-2, l’équipe sfaxienne a également étalé les lacunes mentales de ses joueurs. En cinq rencontres depuis l’entame du championnat, le CSS en est à sa troisième expulsion.
Hamdi Rouid face à l’ASK, Abdelkrim Nafti face à l’ESHS, et Dominique Da Silva contre l’EST ont fait fausse route à leurs coéquipiers sans compter la nouvelle recrue Dardouri (ex-ESZ), renvoyé aux vestiaires face au SRS en amical durant la trêve. Cela prouve qu’un problème existe et qu’il va falloir le régler rapidement. Il a également suffi que Nafti soit absent (suspendu) et que Merdassi change d’air pour que le CSS se métamorphose et rentre dans la peau d’une équipe ordinaire. Il est temps aujourd’hui de dresser un premier bilan et de rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard et que la situation n’empire. Si le CSS tient à jouer les premiers rôles, beaucoup de choses devront changer.






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