L'Espagne a fait le métier : trois victoires en autant de rencontres dans le Groupe A de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Afrique du Sud 2009. La dernière en date a été acquise face au pays hôte le 20 juin dans un Free State Stadium de Magaung/Bloemfontein entièrement acquis à la cause des locaux.

Malgré la

défaite, les Bafana Bafana avaient le sourire au coup de sifflet final : ils seront présents au deuxième tour de "leur" tournoi, grâce au match nul concédé par l'Irak dans l'autre rencontre.

Si comme de coutume, l'Espagne a entamé tambour battant les débats avec un Xavi réclamant tous les ballons au milieu de terrain, les occasions nettes n'ont pas été légion dans une période globalement équilibrée. En fait, la plus grosse occasion est venue de la plus grosse frappe, en l'occurrence celle d'Albert Riera sur coup franc après seulement quatre minutes. Mais il en fallait plus pour faire plier la main ferme d'Itumeleng Khune. A part ça ? Rien de bien excitant. Des coups francs

espagnols non cadrés, des contre-attaques sud-africaines mal négociées, un Fernando Torres discret.

Sans doute secoués à la mi-temps par Vicente Del Bosque, les champions d'Europe reprenaient la partie avec un élément de leur panoplie qu'ils avaient oublié aux vestiaires en première période : le beau jeu.

Combinaisons rapides, passes en profondeur, jeu à une touche de balle : tout y passait face à des Sud-Africains débordés. La grossière faute d'Aaron Mokoena sur Cesc Fabregas dans la surface illustrait parfaite

ment cette impuissance. Décidé à se rapprocher du record de Raul et de ses 44 buts en sélection, David Villa exécutait le penalty... et le ratait (51') !

Mais le Valencian a de la suite dans les idées. Dans la foulée, sur un centre précis de Riera de la gauche, El Guaje effectuait l'enchaînement parfait : contrôle de la poitrine, reprise enchaînée du gauche et tremblement des filets. (52', 1:0).

Reina tranquille, Hernandez heureux
Assommés p

ar leur premier but concédé dans le tournoi, les Bafana Bafana étaient toujours qualifiés, mais plus maîtres de leur destin. Et la situation se compliquait encore lorsque le remplaçant Fernando Llorente donnait un peu plus de marge à la Furia Roja.

Homme de tous les coups de pieds arrêtés, le "professeur" Xavi bottait un coup franc de la droite que la défense

africaine ne pouvait repousser. A l'affût, l'attaquant de l'Athletic Bilbao doublait la mise (72, 2:0). Comble de malheur pour les locaux, Bernard Parker, passé du statut de paria au premier match à celui de héros lors du deuxième, avait sorti les chaussures carrées ce soir. Aucune de ses tentatives n'inquiétait Pepe Reina, la doublure d'Iker Casillas.

L'Espagne se contentait de gérer la fin de match, Del Bosque offrant même au jeune Pablo Hernandez sa première cape. Côté sud-africain, les légers doutes au coup de sifflet final étaient rapidement dissipés en apprenant que l'Irak n'avait pu venir à bout des Kiwis. Les deux équipes pouvaient qui

tter la pelouse l'e

sprit tranquille, et la qualification en poche.