Devant une très faible assistance, la Tunisie empoche une victoire précieuse pour le moral. L’adversaire ? Il n’a jamais existé. Trop peu appliqué et jamais agressif, le Soudan a offert une prestation digne d’une équipe de sport et travail. Coelho a utilisé le maximum de l’effectif mis à sa disposition. Vendredi matin, il annoncera la liste des joueurs retenus pour le Mozambique.
UN, DEUX, TROIS- Tunisie-Soudan est un match…trop amical. Sans engagement, les deux équipes se contemplent pendant les premiers instants, n’offrant aucune émotion aux quelques centaines de spectateurs qui ont fait le déplacement. Mais, quand Darragi appuie sur le champignon, la défense soudanaise n’y voit que du feu. Une deux avec Allagui et le métronome trompe le gardien d’un imparable plat du pied. Ousema se fait plaisir, et ça se voit. A peine huit minutes après, il envoie Chermiti en tête à tête avec le dernier rempart soudanais. L’attaquant du Hertha se montre altruiste et sert Allagui. Plat du pied à ras de terre : 2/0. Le Soudan, n’est que le lointain parent de celui qui a tenu la dragée haute aux nôtres à Omm Dorman, en septembre 2007. Le but de Jaidi, servi par un centre millimétré de Chermiti met définitivement l’adversaire KO.
LA TUNISIE DEROULE- En 20 minutes, le Soudan est anéanti. La Tunisie gère et passe à côté du 4/0, quand Chermiti, servi par un centre tendu d’Allagui, est trop en avance sur le ballon et ne peut cadrer. Le mouvement, en déséquilibre, l’oblige à quitter le terrain en boitillant. Hichem Sifi le remplace. Comme Ben Belgacem, qui supplée Ghariani, touché à la côté. Mi-temps.
REPRISE- Une autre Tunisie revient sur le terrain. Mathlouthi, Yahia, Hannechi, Felhi, Chammem et Selliti remplacent Kasraoui, Souissi, Darragi, Jmal, Abdennour et Allagui. Le déroulement du match ne change pas. Il y a une seule équipe sur le terrain. Ben Belgacem veut marquer des points, c’est ainsi qu’après avoir débordé, il oublie Selliti dans les six mètres et opte pour le tir. Le gardien dévie en corner, suite auquel, Felhi marque de la tête, avec l’aimable collaboration de la défense soudanaise. Celle de la Tunisie chôme et Coelho insère Iffa à la place de Souissi. Il ne se passe plus rien jusqu’au coup de sifflet final. Le 6 juin, face au Mozambique, ce ne sera pas aussi simple que ça.
GNET.TN
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